Merci

Tout d’abord MERCI à tous ceux qui nous ont apporté leur soutien au cours de cette campagne pour les cantonales. Ils sont pour nous un réel réconfort en ces temps de « défaite » au niveau de notre canton….

Après un premier temps de déception, il nous faut essayer d’analyser les raisons de ce score.de 57% obtenu par le candidat apolitique de droite……

Au-delà de mille petites raisons, la plus importante s’impose : Dans nos Flandres profondes, il vaut mieux être sans étiquette que sans travail ou sans domicile…..

Dur, mais évident. : La notion de solidarité qui est notre principal moteur d’action ne pèse pas lourd face à un jeu de carte apolitique de droite.

La tactique qui paye est d’endormir l’électeur :
par des « petits cadeaux » qui entretiennent « l’amitié »…..
par une aide individuelle au coup par coup des personnes qui viennent vous solliciter….
par le saupoudrage de subventions en fonction des demandes et des relations….
en faisant insidieusement passer l’idée que la « politique » est une notion qui ne concerne pas l’électeur de base pour ainsi la réserver dangereusement à une minorité de soi-disant spécialistes ayant une idée de la démocratie et de la solidarité à géométrie et à budget variables…

Une fois appliqués ces moyens indignes et tellement peu respectueux de l’homme, il ne reste plus qu’à :
récolter les fruits de ces pratiques qui vous rendent important car elles infantilisent vos interlocuteurs et les rendent redevables ;
appliquer sans remord et sans arrière pensée une politique qui écrase ceux-là même que vous venez d’endormir par les méthodes précitées…

Alors oui, la défaite a un goût amer car c’est au quotidien qu’une grande majorité de la population est confrontée à des difficultés de plus en plus grandes et que nous sommes témoins des conséquences douloureuses et parfois dramatiques qui en découlent.

Difficile d’admettre que ceux qui ont la chance d’être un peu mieux lotis choisissent de l’ignorer et, que pour des raisons d’étiquettes, soutiennent une politique qui écrase toujours de plus en plus ceux qui ont le malheur de ne pas être du « bon côté » au profit d’une minorité pour qui le mot crise ne veut absolument rien dire si ce n’est « profits ».

Mais si le goût est amer, il nous permet de prendre la mesure du travail de sensibilisation qu’il nous reste à faire pour permettre à chacun de comprendre :
• les manipulations dont il est la victime inconsciente,
• que la politique n’est pas un engagement qui divise, mais au contraire une force qui unit pour permettre de réagir et d’agir

L’heure n’est pas aux lamentations. Si nous sommes convaincus que nous pouvons faire quelque chose, des moyens nous sont proposés : Depuis quelques temps un nouveau groupe s’est constitué. baptisé RAP 14e (Résister, Agir, Proposer), REJOIGNONS LES ;

Les prochaines échéances électorales sont les législatives. Ce n’est pas à la veille de ce scrutin que nous devons nous réveiller. Tirons les leçons des cantonales. Renseignons nous et dès à présent devenons acteurs car notre priorité demeure :

« La personne au cœur de nos préoccupations »

Jacques, Stéphanie et leur équipe de campagne

Distribution des Tracts

Photo : une des équipes de distribution à Houtkerque.

Les Petits Poucets du canton de Steenvoorde sèment des tracts dans les boîtes aux lettres.

Une importante équipe s'est mobilisée pour la diffusion du programme de Jacques PLADYS et Stéphanie ROULLIER.

Tous ces bénévoles donnent de leur temps (même le dimanche) pour que tous les habitants du canton puissent être informés des propositions et engagements de nos candidats. Aucune boîte aux lettres ne doit être oubliée. Les habitants des maisons, fermettes, ... des écarts ont aussi le droit d'être informés.

Ces ambassadeurs sont à votre écoute lors de leurs distributions. N'hésitez à leur poser des questions et à faire appel à eux.

Un grand merci à tous les habitants pour leur chaleureux accueil.

Sylvain

Si vous n'avez pas reçu le programme ou si vous souhaitez débattre avec les candidats, vous pouvez prendre contact par courriel. pladysjacques.10@orange.fr

Cantonales : François Hollande à Hazebrouck

Article de la Voix du Nord du 12 février

« Je sais ce qu’est une terre de mission… et puis il n’y a plus vraiment de fiefs, de bastions imprenables, les électeurs sont devenus plus libres, plus inattendus », commente hier midi à Lille François Hollande, avant de soutenir dans l’après-midi les candidats socialistes en Flandre intérieure. Principal sujet du jour, les cantonales. Le premier secrétaire du PS rappelle l’enjeu : la gauche détient cinquante et un départements. Le scrutin des 9 et 16 mars fournit l’occasion de pousser son avantage en misant sur un contexte national plus propice mais aussi en affichant ses priorités. « Les Départements se substituent déjà à ce que faisait l’État, après mars les transferts vont se poursuivre, les contraintes financières seront lourdes, pourtant nous nous attacherons à maîtriser la recette fiscale », annonce François Hollande, en chef de campagne entouré de l’ensemble des candidats nordistes.

Vote de protection
Le n° 1 du PS fixe le cadre : « Les scrutins de mars ne sont pas le troisième tour de l’élection présidentielle.» Mais choisir la gauche revient à effectuer « un vote de protection. Compte tenu de l’ampleur des déficits, il se prépare un plan d’austérité… j’appelle tous les électeurs à se protéger en sanctionnant la droite », martèle François Hollande, persuadé que la question du pouvoir d’achat sera omniprésente dans la campagne, une campagne qui doit aussi mettre en évidence les qualités de gestionnaires locaux des élus socialistes. Pas question pour autant de se contenter d’un partage des tâches qui confierait à la gauche les collectivités territoriales et à la droite la gestion nationale.Ce créneau de la résistance au libéralisme, Bernard Derosier l’illustre à son tour en défendant son bilan. « Pour nous, la solidarité ce n’est pas de l’assistanat », insiste le président (PS) du conseil général en rappelant que les vrais clivages avec son opposition portent sur la politique économique et la lutte contre les exclusions. Bernard Derosier indique que sur la période 2004-2008, la pression fiscale du conseil général du Nord a évolué au rythme de l’inflation. La campagne nordiste du PS veut faire rimer solidarité et proximité tout en rappelant que la facture des désengagements de l’État depuis 2005 dans le Nord est estimée à 289 millions d’euros. « C’est l’équivalent de quinze collèges neufs », soupire Bernard Derosier, qui met en parallèle deux autres chiffres : six cents millions d’investissements jugés nécessaires sur les anciennes routes nationales devenues départementales… et six millions d’euros comme dotation d’État sur ce chapitre.

Pronostics
À son côté, Gilles Pargneaux, le premier secrétaire de la fédération du Nord du PS, fait d’autres projections avec d’autres chiffres : on vote le 9 mars dans quarante et un cantons dont quatorze seulement sont actuellement détenus par des socialistes. Au petit jeu des pronostics, une grosse poignée de cantons est considérée comme « prenable ». Dans le Nord, le PS a beaucoup plus à gagner qu’à perdre dans ces cantonales.